Procédure de Treuil

Phase préparatoire

Le starter est l'intermédiaire entre le treuilleur et le pilote, c'est ce dernier qui décide lorsqu'il est prêt pour décoller.

Le starter a aussi pour mission d'effectuer un deuxième contrôle prévol : harnachement (dos voile) du pilote, installation du système

de largage, absence de tour de sellette ou de frein, étalement de la voile, démêlage des suspentes et aiguille du parachute. La

première vérification étant bien sûr réalisée par le pilote lui-même qui en est d’ailleurs le seul responsable.



Phase d’envol

Le treuilleur évalue au préalable la vitesse (en fonction du vent, de la voile, du type de gonflage …)

à laquelle il fait rouler la voiture au démarrage (20, 30, 40 Km/h ...) et la communique au conducteur.

Il rappelle à la radio la procédure suivante :

Lorsque le pilote est prêt pour décoller, le starter en informe le treuilleur : - « Pilote prêt »

Un retour d'information doit être donné par celui-ci : - « Ok bien reçu, treuilleur prêt » et demande au conducteur de faire rouler la voiture à la vitesse décidée.

- « voiture roule »

Tant que le véhicule n’a pas atteint l’allure demandée, le treuilleur garde le bras levé et c'est lorsqu'il le baisse que le pilote peut gonfler sa voile.

Les communications suivantes doivent être brèves, les étapes menant à l’envol sont annoncées deux fois maximum (en pensant à bien relâcher le bouton de la radio

après) afin que le treuilleur puisse déclencher un stop procédure si besoin.

Il doit indiquer successivement et uniquement :

- le début du gonflage et la montée convenable de l’aile : - « gonflage, gonflage »

- lorsque le pilote le réclame, il demande la prise en charge si la voile est effectivement stabilisée au-dessus du pilote (encore au sol), quitte à relancer si l’envol

tarde : - « décollage, décollage »

- la réussite de l’envol lorsque le pilote est à quelques mètres du sol en vol stabilisé : - « OK décollage » puis stopper toute communication pour libérer la fréquence.



Phase de treuillage

Le starter laisse ensuite le canal libre pour que le treuilleur puisse éventuellement communiquer avec le pilote afin de lui faire corriger sa trajectoire ou lui demander

un largage par exemple.

À la fin du treuillage, le treuilleur relâche la tension quelques secondes avant de réclamer le largage : - « largage demandé »

Il doit aussi être attentif à tout ce que le pilote serait susceptible de ne pas voir pendant les phases de gonflage et de décollage, comme d'éventuelles clés dans les

suspentes ...

Les informations qu'il doit recueillir et transmettre au treuilleur sont :

- « Le nom du pilote, son PTV, son type d'aile (débutant, acro, EN D, biplace ...) et son choix de décollage ("dos ou face voile") »

- « Prévol vérifiée »

Le treuilleur doit impérativement faire un contrôle de la bobine pour vérifier l’absence de boucle. Cela peut être demandé par le starter si besoin. Ce dernier peut

également réclamer une ligne claire.



Interruption

Pour différentes raisons, il est possible que le treuilleur demande un largage avant la fin du chemin : - « largage demandé ». Le pilote doit alors larguer le câble. Si

celui-ci a un problème durant son treuillage et qu'il souhaite un relâchement de la tension voire le largage du câble mais qu'il n'a pas le temps ou les moyens de le

signaler par radio, par convention il peut agiter les jambes (en les croisant/décroisant) pour en informer le treuilleur qui arrête alors automatiquement la traction.

Quelle que soit la phase de treuilllage, si un « stop procédure » est annoncé à la radio, celle-ci doit impérativement et complètement être arrêtée, puis éventuellement

recommencée du début. Tenter de reprendre la tension, car le problème semble résolu, est trop accidentogène.

Qu’on soit pilote, treuilleur, starter, conducteur,

assistant au décollage ou à l’atterrissage, la

participation à l'activité est interdite sous l'emprise

d'alcool, de stupéfiants ou de médicaments contre-

indiqués.